Historique

Chapitre 1 – Les débuts

Tout commence dans le petit village des Hauts-Geneveys, à la Vue-des-Alpes dans le canton de Neuchâtel.

Enfant de Moutier, Stéphane Geiser n’avait guère d’avenir dans la région en tant que typographe, un métier qu’il avait pourtant embrassé en 1995 chez Juillerat & Chervet à Bévilard.

Le destin prend un tournant lorsqu’une ancienne collègue de l’école d’art (DJ Anne-K von Berlin) lui propose un poste chez Compotronic SA, à Boudry-NE, où elle-même travaille.

C’est là que tout s’enclenche: la rencontre avec des passionnés d’informatique… et bientôt du web.

Chapitre 2 – Link 216 et le 56K

Nous sommes en 1996, à une époque où Internet n’en est encore qu’à ses balbutiements.

En 1997, un site révolutionnaire (Gabocorp) fait sensation à l’étranger: du graphisme animé… et en ligne! Les yeux de Steff Lapom s’illuminent: une telle fusion entre design et technologie semblait alors impensable.

Porté par cette révélation, il participe à la fondation de sa première agence: Link216, une branche de Compotronic, née de la collaboration entre deux informaticiens et un «typograph/iste» complètement énervé. Nous sommes en 1997-1998

Mais sans doute un peu trop en avance sur son temps, le web restant encore peu accessible à l’époque, l’entreprise finit par fermer ses portes. Pour l’anecdote, le World Wide Web naît au CERN à Genève, en 1989, sous l’impulsion de Tim Berners-Lee. Le premier serveur et navigateur voient le jour en 1990, et le Web devient public en 1993, lorsque le CERN en libère les droits. c’est à partir de 1995 seulement que le grand public commence gentiment à accéder à Internet. À cette époque, Infomaniak, alors simple club de développeurs web, fait partie des rares connectés au réseau et décide d’en offrir l’accès au public — gratuitement, dans les premiers temps.

Chapitre 3 – Une foire à Chaindon

Stéphane poursuit alors sa route à travers différentes agences de communication avant de rejoindre Vector, une entreprise qui se lançait dans le web, toujours à Neuchâtel. Ce sera une deuxième révélation.

Mais, l’évolution de la société ne suivant pas le rythme de ses ambitions, il décide — une nuit de Foire de Chaindon — de se lancer seul dans l’aventure et de proposer, comme Pomzed le fait encore aujourd’hui, du print et du web.

Le départ est fulgurant, Pomzed devient rapidement une référence, presque la seule à offrir une approche complète, à 360°, à une époque où le travail collectif indépendant faisait fureur.

Chapitre 1 – Orvin

Le 20 août 2003 marque un nouveau tournant: déménagement sur le Plateau de Diesse, avec le désir profond de renouer peu à peu avec les racines à Moutier.

Le village d’Orvin s’est imposé comme un juste équilibre — assez proche pour préserver les liens tissés avec les clients neuchâtelois, et assez ancré pour entamer un nouveau chapitre, plus authentique, plus proche de la source.

Un nouveau challenge, mais surtout une continuité naturelle dans l’histoire.

Chapitre 2 – Moutier

Été 2004 c’est la grande décision, retour au Jura, déménagement à Moutier, à la Rue Neuve 17.

Chapitre 3 - AxeGroupe

En 2007, les locaux sont partagés avec un ami (Elbé Multimédia), tout juste diplômé en conception multimédia — un tout nouveau métier à l’époque (aujourd’hui appelé Interactive Media Designer). Pomzed s’y associe rapidement afin de rester à la pointe de l’innovation.

Cette collaboration donna naissance à Axegroupe, marquée par l’arrivée d’un ancien membre de Link216 (Recto-Verso), spécialiste en programmation HTML.

Une aide précieuse à une époque où le web connaissait de profondes mutations: la disparition progressive de Flash laissait place à l’essor du HTML5, du mobile et des CMS open source.

Une véritable page se tournait dans l’histoire du web.

En 2008, l’arrivée des réseaux sociaux et Pomzed ouvre sa page Facebook.

Chapitre 1 – Electrochoc

En 2009, Pomzed déménage ses locaux, toujours à la rue Neuve 17, mais un étage plus haut, pour accueillir ses premiers collaborateurs.

Une secrétaire rejoint d’abord l’équipe, suivie d’un développeur web, puis d’une graphiste. En 2010, l’agence compte déjà quatre employés; un véritable tournant dans son développement.

Cette même année, Stéphane Geiser co-organise l’événement Electrochoc, une belle occasion de fêter les 10 ans de Pomzed.

Chapitre 2 – Le Petit Jurassien

En août 2011, Pomzed fait renaître de ses cendres le journal prévôtois Le Petit Jurassien, cette fois sous la forme d’un webzine digital.

Publié chaque premier mercredi du mois, il conserve l’esprit décalé et impertinent qui faisait le charme de la version papier, tout en s’adaptant à l’ère numérique.

Chapitre 3 – Mon-Guide

En 2013, Pomzed franchit une nouvelle étape et devient officiellement Pomzed Design Sàrl, après treize années d’existence en raison individuelle.

En 2014, toujours dans une volonté de renforcer sa visibilité et d’offrir des solutions pertinentes au marché, Pomzed lance Les Bonnes Tables puis Mon-Guide.ch, un annuaire des bons plans jurassiens, véritable «petit Google pour une petite région».

Une idée avant-gardiste, qui permettait aux consommateurs de trouver rapidement leur bonheur (restaurants, activités, loisirs, etc.) tout en offrant aux commerçants régionaux une vitrine accessible et efficace pour se faire connaître à moindre coût.

Chapitre 4 – Frühstück

En 2015, une succursale à Delémont voit le jour, tandis que l’équipe principale reste à Moutier: la greffe jurassienne ne prend pas encore complètement. Une tentative honorable, mais mitigée.

Un Interactive Media Designer rejoint l’équipe. Cette fois, c’est la bonne période: Pomzed peut désormais proposer une nouvelle prestation, le Motion Design (animation graphique), qui rend les contenus bien plus attractifs, notamment sur les réseaux sociaux.

À cette époque, Pomzed prend de l’ampleur, change d’image, se structure… mais les commandes peinent à suivre.

Les affaires stagnent à Moutier. Il faut agir. Le choix se pose entre Bienne et Delémont, et la décision tombe: la majorité des clients étant jurassiens, Delémont s’impose naturellement.

Pomzed s’installe à la rue de la Vauche 6, dans les anciens locaux de l’usine Smarty (3e étage, bureau de gauche). C’est le début d’une ascension fulgurante.

Très vite, il faut agrandir l’équipe: en 2018, Pomzed compte 14 collaborateurs aux profils variés. L’agence est alors en pleine effervescence, connue et reconnue dans tout le canton, et capable de rivaliser avec les plus grandes agences de Suisse.

Les mandats s’enchaînent, les projets deviennent plus ambitieux, et plusieurs distinctions viennent couronner cette période faste.

En 2020, Pomzed célèbre fièrement ses 20 ans.

Alors que la pandémie de Covid-19 bouleverse le monde, Pomzed, fidèle à son esprit décalé et créatif, lance BADABOOM (à Moutier, en 2020), son atelier de réalisation et de marquage publicitaire.

Une nouvelle entité complémentaire, qui vient renforcer la vision 360° de Pomzed: une agence de communication FULL SERVICE, capable de tout réaliser.

En 2022, l’atelier de production BADABOOM rejoint les pommes à Delémont, à l’usine Smarty. Quelques déménagements internes dans le bâtiment Smarty permettent d’optimiser les espaces et les flux de production.

Et l’aventure continue: en 2025, Pomzed lance Pixlab, la branche web du groupe, spécialisée dans le développement d’applications et la création digitale avancée.